PRÉSENTATION
     

Le Festival International d'Art Vivant va connaître sa seconde édition du 14 au 20 mai 2001 aux Subsistances.

Ce Festival aspire à donner suite au Symposium International d'Art Performance organisé par Orlan et Hubert Besacier (1979-1983), mais aussi à affirmer l'évolution notable de ces formes artistiques pluridisciplinaires qui foisonnent dans le monde entier sous l'appellation Art Vivant.
Comme l'indiquait Pierre Restany en Mars 1999, l'origine et l'ambition du projet Polysonneries sont de présenter au public les états actuels de la performance, forme d'art à la charnière de l'expressivité contemporaine.
Car comment rendre compte de la turbulence liée à la prise en compte de la temporalité ? Où se situe la zone, le périmètre, le territoire de ces expressions nomades premières et transdisciplinaires ?
L'une des recherches essentielles du projet Polysonneries est justement de prospecter les sources de cette matière artistique et vivante.

Dans l'édition 1999, le Festival souhaitait poser les enjeux d'une tentative de définition de cette notion d'Art Vivant dans une perspective historique et référencée aux explorateurs de cette singulière et fulgurante expressivité. Pendant une semaine 32 artistes et 17 nationalités ont été réunis. Cet événement a trouvé un écho au niveau régional et international et a mobilisé nombreuses institutions et/ou partenaires locaux.

Le Festival, comme lors de l'édition 99, sera basé aux Subsistances, ancienne caserne militaire devenue lieu culturel de la Ville de Lyon.
Durant une semaine cet événement d'importance réunira près de 50 artistes venus de 25 pays.
Différents thèmes seront abordés lors de ces soirées : la Poésie Sonore, le point de vue des femmes, la mise en cause de l'uniformisation des comportements et des langages, le rapport de l'intime et du public, quelques créations internationales réalisées pour l'événement, des échanges internationaux avec d'autres festivals ainsi que des workshops impliquant les étudiants des écoles d'art.

Plusieurs artistes ont une renommée internationale déjà révélée : Alastair McLennan était présent à la Biennale de Venise 97, le poète Valeri Scherstjanoi dans la lignée des futuristes russes, Coco Fusco la théoricienne spécialiste de la performance latino-américaine, Jaap Blonk performeur de la voix dans un esprit dadaïste, Melati Suryodarmo étudiante de Marina Abramovic, Boris Nieslony fondateur de Black Market International, le mexicain Guillermo Gomez-Pena décrit par le Village Voice comme l'artiste le plus signifiant de la performance de la fin du XX° siècle, Nadine Norman présente au centre culturel canadien de Paris avec «Call Girl», Istvan Kantor fondateur du Néoïsme ainsi qu'Olek Kulig, Jan Fabre et Ben Vautier dont la notoriété n'est plus à justifier, etc...

Le but du projet Polysonneries est aussi de créer une réflexion théorique et critique sur le registre de ces pratiques actuelles.
L'édition 2001 poursuit cette recherche et laisse présager un heureux avenir performatif.

     
 
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